Ethan R. Conor
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 | | Sujet: Etha.an R. Conor | {...} TERMINE Mar 17 Fév - 21:39 | |
|    «La vie ne se mesure pas au nombre de respirations prises
mais au nombre de fois où elle vous a coupé le souffle»
{...} Ethan Ryan Conor
Enfant, on m'a souvent dit que plus tard, je serai un homme, un vrai. Dès mon plus jeune âge, on m'a appris à me comporter, à agir en jeune homme mature & censé. On m'a enseigné les bonnes manières, on m'a instruit & poussé à être brave. Le patriotisme avant tout, le respect de la hiérarchie & l'éthique de la haute société. J'en ai entendu des sottises.. D'après mes parents, c'était le costume qui faisait l'âme; L'apparence qui rendait digne. Il fallait dominer les autres d'un regard, apprécier leurs qualités et feindre l'enthousiasme quand la fin était profitable. Quelle hypocrisie.. Et pourtant c'étaient ces bons comédiens qui dirigeaient notre société. Eux qui recevaient les gloires & les titres, les faveurs & les honneurs. Cet immense bal masqué me répugnait.. Les masques qu’arboraient les convives cachaient les faces les plus hideuses, celle d’une bourgeoisie fausse et vaniteuse.
Et voilà à quoi je devais aspirer..
Dernière édition par Ethan R. Conor le Jeu 19 Fév - 15:40, édité 2 fois |
| | | Ethan R. Conor
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| | Sujet: Re: Etha.an R. Conor | {...} TERMINE Mar 17 Fév - 21:46 | |
|    «Aussi haut qu’on soit assis, on n’est jamais assis que sur son cul.»
Nature: humain
Age: 19 ans
Camp: combat contre le reste du monde
Avatar: Dougie Poynter
«La vie ce n'est pas ce qu'elle paraît; elle est ce que tu en fais.»
Il faut croire que je supportais mal ces costumes étriqués. Que ma rancoeur envers ce monde pathétique modelait peu à peu mon corps contre ces banalités hautaines. Les souliers vernis me donnaient des airs de pantin, et les costumes avec une queue de pie faisaient de moi un véritable pingouin maladroit et triste à voir. Mes parents avaient appelé les meilleurs tailleurs, contacté les plus grands couturiers. Rien à faire. C'était comme si quelque chose en moi m'avais depuis le début écarté de cette aristocratie que je blâmais avec tant de ferveur. Pourquoi d'ailleurs? Oui, pourquoi tant de haine envers un système qui m'avait toujours tout servi sur un plateau en argent?
Parce que tout cela était superficiel.. Une comédie humaine sans but, un mensonge éhonté qui se permet d'affirmer qu'il vit dans le luxe et le bonheur. Mais qu'est-ce que le bonheur? Une satisfaction matérielle? Un dédain sans nom envers d'autres? Un corps qui se pavanne alors qu'aucune âme ne l'habite? Des foutaises. Voilà la définition de cet idéal, de cette quête vitale.
Mais moi je ne me contentais pas de ces artfices. J'avais besoin de vivre quelque chose d'authentique, je découvrir réellement le monde, et de connaître levéritable sens de chaque mot. Je n'avais pas peur de me salir les mains, de souffrir ou de déambuler, égaré. Au contraire. Ces inconnues semblaient m'attirer, exciter ma curiosité & ma soif de vérité.
Je n'étais encore qu'un adolescent quand je préssentis autour de moi cette hostilité envers les classes inférieures, toujours plus grande, toujours plus oppressante. Ce ne fut pas une surprise pour moi quand la guerre fut déclarée. Son fantôme vagabondait dans les rues depuis la signature des accords de paix en 1918. & pourtant, ce fut cela qui me permit de m'émanciper de tout ce à quoi j'avais appartenu. J'entrevis là l'opportunité unique de m'épanouir, de me battre pour les valeurs que je défendais. La mort ne m'effrayait pas. Pour la première fois de ma vie, j'avais un dessain, quelque chose à quoi m'accrocher: aider les autres. Sauver ceux qui étaient réprimés. Je n'avais jamais été l'enfant prodige dont mes parents avaient rêvé. J'étais un battant, quelqu'un qui croit en certains principes & qui donnerait sa vie pour les défendre..
Voilà qui j'étais..
Dernière édition par Ethan R. Conor le Mer 18 Fév - 20:04, édité 2 fois |
| | | Ethan R. Conor
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| | Sujet: Re: Etha.an R. Conor | {...} TERMINE Mar 17 Fév - 21:47 | |
|    «Si on te frappe sur la joue droite,
ignore ce que tu fais de ta main gauche.»
{...} Votre Premier meurtre
Enfant, on m'avais endoctriné avec ces grandes figures, ces hyperboles & ces mots doux. "des hommes". Sans cesse, on me disait que plus tard, comme toutes ces personnes qui venaient partager leurs opinions littéraires dans de prestigieux salons, je serais un homme, qui dirigerait une grande affaire & qui maintiendrait une famille loyale & dévouée. C'était pour la bourgeoisie le rôle des hommes, celui d'être toujours propre & aimable, autoritaire & riche. Pour d'autres, déjà un peu moins bêtes, être un homme était l'opposé d'être un animal, c'est-à-dire être civilisé & respectable. Quoi qu'il en soit, tous se prétendaient être ce qu'en réalité ils n'étaient pas..
Des hommes..
J'en ai vu moi de ces usurpiers.. De cette brutalité qui coule dans leurs veines, de cette férocité qui perce leur regard. Je les ai vus, eux qui se prétendent appartenir à une race supérieure, abattre sans aucune pitié un tiers démunié & sans défense. J'ai vu leurs coups abonimables, leurs tortures sanglantes. Ce n'est plus la guerre des tranchées.. C'est bien pire. Maintenant ils ne se contentent plus de se tirer dessus, ils s'asfixient, se bombardent. Pire, une fois les corps des uns morts, ils les dépouillent jusqu'à leur dernier millimètre de chaire. De leurs poils ils font des tapis, de leurs graisses des savons. Dans quelle monde vivons-nous? Peut-on encore parler d'être humains? Ne sommes-nous pas tous devenus des animaux sauvages & incontrôlables?
C'est ce que je pensais jusqu'à il y a peu.. J'étais persuadé que notre raison nous avait abandonnés, et que nous nous livrions désormais à un massacre irrationnel. C'est ce qu'on pense tous avant notre première fois... Oui, une fois qu'on a appuyé sur la gachette, ne serait-ce qu'une seule petite fois, alors on voit tout différemment...
C'était il y a quelques semaines à peine. J'avais été bien prétencieux en pensant être capable d'infiltrer l'une de leurs bases, seul évidemment. J'avais été prudent, mais cela avait été inutile. Ils étaient bien trop nombreux. Bien que pas aux premiers abords.. J'avais donc réussi à pénétrer leutr territoire, avancer sur cette terre inconue. Je progressais, lentenement, consciencieusement, les sens en alerte, observant attentivement chaque déplacement qui pouvait signer mon arrêt de mort. J'avais atteint un couloir, une longue ligne droite qui s'étalait sur plusieurs mètres. Jusqu'à l'intersection suivante, je n'avais aucun refuge, pas même un coin d'ombre susceptible de me rendre invisible à leurs yeux. Et même une fois le carrefour passé, je ne pouvais savoir ce qui m'y attendais, si j'avais d'avantage de possibilités de m'y cacher. C'était risqué. Totalement insensé. Mais j'étais décidé. Il fallait que j'essaie, que je tente quelque chose. Ma hardiesse me perdrait, je le savais.. Mais ce n'était pas ça qui m'arrêtait. Prenant une profonde inspiration, je m'élançais, silencieux, tel une ombre qui survole le sol.
Je n'étais pas arrivé au croisement. Je n'avais fait que quelques pas. Quelques mètres. Une silhouette apparue en face de moi, là-bas, à quelques enjambées de moi. Mes de mon atteinte. Mon cerveau était paralysé. Je n'avais jamais été aussi proche de l'ennemi. Aussi proche de la mort. Mes jambes réagirent seules, elles se mirent à courire, empruntant les corridors qui m'avaient amené jusque là. Dans mon dos raisonnaient des pas rapides, des ordres. Ils n'étaient pas loin. Pas loin dutout. & toujours plus nombreux. Heureusement je ne m'étais pas engagé trop loin. Je pouvais y arriver.
Ou pas. Un premier coup siffla, frôlant mon oreille. Instinctivement, je bifurquais, accélérant autant que je pouvais. J'étais rapide. Mais leurs balles me battraient facilement à la course. Il fallait que j'atteigne le bois.. C'était ma seule chance. Là-bas, ils me perdraient de vue, et je leur échapperais. Une deuxième balle rebondit sur la paroi adjacente. Encore quelques foulées.. Haletant, j'ordonnais à mon corps de persévérer. Voilà, j'avais quitté le bâtiment. Mais il restait encore cette pettie distance à découvert. C'était là que tout se jouait. Dans un effort qui m'arracha un grognement, j'allongeai mes pas, et c'est de justesse que j'atetignais la lisière, cette frontière entre la vie et la mort. Mais tout n'était pas encore joué. Je ralentis ma vive allure, et me frayais un chemin entre les arbres. Je savais qu'ils me suivaient encore, mais bientôt ils perdraient ma trace.
C'est alors qu'une balle traversa mon bras. Pris au dépourvu, je perdis l'équilibre et tombais. Les bruits de pas se rapprochèrent. Il était trop tard pour fuir. Ma main valide attrapa fermement mon arme, et à peine aperçus-je la forme qui se distinguait entre les troncs que je tirai, sans hésiter. La masse qui s'effondra devant moi ne bougea plus, inerte, morte sur ces feuilles jaunissantes.. Alors je le vis, ce visage si jeune, à peine plus âgé que moi, ces grands yeux bleus inexpérimentés, cette bouche fine aux lèvres parfaitement tracées.. C'était un gamin, un gosse comme moi. J'en restais pétrifié.. Je venais de tuer un enfant, un pauvre gars qui n'avais même pas eu le temps de vivre. Mon coeur battait contre ma poitrine, et j'étais là, horrifié devant ce que je venais de faire. La main qui tenait l'arme fumante semblait ne pas m'appartenir, et je souhaitais plus que tout que ce coup de feu n'ait pas été tiré par moi. Mais c'était le cas..
Bien vite, j'entendis de nouveau les voix de mes traqueurs, qui me cherchaient toujours. Je n'avais pas de temps à perdre. Je me relevais, et reprenais ma course, loin, le plus loin possible de cet endroit maudit.
C'est ce jour-là que je compris que tuer n'était pas uniquement un crime.. C'était aussi ce qui peut vous sauver la vie. En temps de guerre, peut importe l'âge, le sexe, la couleur. On est tous pareils. On a tous les mains ensanglantées et l'être aliéné. Tuer, c'est une folie qui nous a tous gagnés.. Mais plus encore aujourd'hui, c'est notre seule chance de survie...
Dernière édition par Ethan R. Conor le Jeu 19 Fév - 15:42, édité 8 fois | |
| | | | Ethan R. Conor
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| | Sujet: Re: Etha.an R. Conor | {...} TERMINE Mar 17 Fév - 21:47 | |
|    «Si on bâtissait la maison du bonheur,
la plus grande pièce serait la salle d'attente.»
Ce matin-là, je m'étais réveillé comme tous les autres jours, émergeant de dessous mes couvertures et ouvrant lentement les yeux afin qu'ils s'habituent à la clarté aveuglante. Baillant sans retenue, je passais une main dans mes cheveux décoiffés pour les ébourrifer d'avatange. Tout pâteux, il me fallait toujours plusieurs délicieuses minutes avant de m'extirper du lit douillet & de quitter la couette réchauffée par ma présence. On était en été, et ce fut donc sans choc termique que je posais mes pieds sur le carrelage rafraîchissant. M'étirant de tout mon long, je soupirais une nouvelle fois de satisfaction et me frottais les yeux encore ensomeillés. Se lever était tout un rituel, à la fois doux et désagréable, plaisant et moleste. Il y avait constament ce dilème, ce paradoxe entre l'envie de rester emmitoufflé dans son nid et celui de partir à la conquête d'un nouveau jour.
Enfilant mon peignoire en coton, je chaussais mes grosses pantouffles en laine et me dirigeais vers la salle de bain. Mais, avant de franchir la porte, quelque chose attira mon attention, un détail que j'avais dépassé sans m'y attirder. Je me retournais, et mon regard se posa immédiatement sur le petit paquet qui trônait au pied de mon lit. Non seulement je ne l'y avais jamais vu, mais son allure frivole confirmait l'hypothèse d'une nouveauté dans ma chambre. Tout d'abord, je ne comprenais pas pourquoi il y avait un ruban rouge autour du papier bleuté. En général, mes parents ne se donnaient pas même la peine d'embellir mes cadeaux, ils me donnaient les présents comme une banalité, avec cette suffisance des riches qui veulent montrer que l'argent n'est pour eux qu'une bagatelle, et qu'ils sont tout à fait en mesure de combler tous leurs désirs. Et pourtant cette petite boite qui siégeait fièrement à quelques mètres de moi était tout à fait jolie, coquette de son enrobage satiné. Curieux, je m'en approchais, la soulevais et le souspesaia. L'agitant, j'entendis en son fort intérieur quelque chose cogner les parois en carton au rythme de mes secousses. Dévisageant la papier cadeau d'un oeil critique, je me décidais enfin à défaire le noeud. Une fois le papier retiré, j'avais entre les mains une boîte tout à fait neutre, blanche, carrée. Je soulevais le couvercle, sentant me gagner une certaine excitation typique de tous les enfants devant une surprise qu'ils découvrent peu à peu.
La première chose qui apparut fut une petite feuille soigneusement pliée que je prenais délicatement entre le pouce et l'index. Derrière la comissure rigide, deux mots à l'encre noire avaient été imprimés.
"Joyeux Anniversaire".
Je me moquais de ma propre naïveté. A force de recevoir des jouets pour un oui pour un non, j'en avais moi-même oublié le jour le plus sacré de toute l'année, la seule véritable raison pour une dépense d'argent attentionnée.
Un mince sourire vint se nicher sur mes lèvres, et je me réjouissais du fait que mes parents n'aient pas oublié, eux, cet évènement symbolique. Malgré tout, un certain pincement au coeur m'accabla. Ne devraient-ils être là, avec moi, m'observant ouvrir leur cadeau, s'extasiant de mon expression ravie? Ne devraient-ils pas clamer à vive voix ce qu'ils avaient écrit de façon impersonnelle sur ce billet presque vierge?
Ravalant la boule qui montait le long de ma gorge, je reportais mon attention sur le cadeau qui se trouvait encore au fond de la boîte. C'était une paire de chaussures, cuir vernis, forme classique et aspect prestigieux. De nouvelles chaussures pour aller à l'Eglise, pour les repas du dimanche...
Mes yeux se couvrirent d'un voile de tristesse. On aurait dit que mes parents m'offraient ce qu'eux-même auraient voulu recevoir, et non pas ce qui à moi me ferait réellement plaisir. Au fond, savaient-ils vraiment ce que je désirais?
12 ans.. Ce jour-là j'avais 12 ans, et j'étais encore le petit fils dompté d'une famille respectée.
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| | | | Ethan R. Conor
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| | Sujet: Re: Etha.an R. Conor | {...} TERMINE Jeu 19 Fév - 15:42 | |
| Code:- Spoiler:
I Find You Little Code
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| | | | Abighail L. Danford
Post-mortemDeath is not one of my options .
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Age : 33
Nature ; : Vampire
Real Age ; : 285 longues années , sa force le respect hein !
Star sur l'avatar ; : Kristen Stewart .
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| | | | | Ethan R. Conor
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Date d'inscription : 17/02/2009
| | Sujet: Re: Etha.an R. Conor | {...} TERMINE Jeu 19 Fév - 21:09 | |
| Merci beaucoup!!
J'ai hâte de commencer à poster :) | |
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| | Sujet: Re: Etha.an R. Conor | {...} TERMINE | |
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| | | | | | Etha.an R. Conor | {...} TERMINE | |
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